Donner à l’inconscient la permission d’exister

Donner à l'inconscient la permission d'exister

Donner à l’inconscient la permission d’exister

par Raynald Bouchard
Article publié dans la revue Vie et Santé du mois d’octobre 2005

L’imaginaire, étroitement lié à l’inconscient, est géré par des ressources créatrices. C’est une sorte de sixième sens permettant d’élargir notre conscience afin d’accèder à une plus grande compréhension de soi et des autres.

Voilà une définition de l’imaginaire très différente de celle du Petit Robert qui fait plutôt référence à quelque chose d’irréel, de fictif, de fabuleux, de mythique ou de chimérique.

C’est pourtant cette définition qu’emploie Sylvain Bélanger pour expliquer l’Écoute imaginaire, une approche intuitive qu’il a développée depuis une dizaine d’années.

Cette écoute, que l’on pratique comme si on était dans un état de rêve, permet non seulement de mieux comprendre sa propre dynamique énergétique, psychique ou spirituelle, mais aussi celle d’une autre personne. « À l’aide de techniques précises et accessibles à tous, il est possible, selon lui, d’utiliser l’imaginaire pour observer un champ d’énergie autour d’un être humain. Le but de la pratique de l’Écoute imaginaire est de faire en sorte que la personne aidée comprenne d’abord la raison d’être des dynamiques qui l’animent pour ensuite les rééduquer afin qu’elle retrouve la voie de l’équilibre ».

Comprendre les mécanismes de l’intuition

Après avoir reçu un enseignement auprès de chamans et guérisseurs, un monde qu’il décrit comme fascinant mais par trop hermétique et ésotérique, Sylvain a acquis la conviction qu’il était possible d’expliquer et d’enseigner les mécanismes de l’intuition de façon moderne, ordinaire et sans connotation magique ou mystique.

Cette conviction l’a progressivement conduit à prendre conscience que l’intuition se développait par l’apprivoisement du monde imaginaire. Pour lui, l’écoute dont il est question ici n’a pas le sens qu’on lui donne habituellement. « Il faut, dira-t-il, apprendre à capter les messages inconscients qui se manifestent à soi sous la forme d’images, de voix ou de sensations ».

S’ouvrir aux perceptions imaginaires

La première étape du processus consiste, selon Sylvain Bélanger, à décrire ce que l’on observe. Il suffit ensuite de questionner la raison d’être des manifestations imaginaires en comprenant bien qu’elles peuvent nous répondre et dévoiler leurs besoins.

Donner à l'inconscient la permission d'exister

Au fur et à mesure que l’on s’ouvre à ces perceptions imaginaires, affirme-t-il, on découvrira un univers en soi, régi par une sagesse extraordinaire. On découvrira aussi que cette sagesse propose une voie d’unification permettant à chacune des énergies perturbées de s’harmoniser.

Un véritable échange énergétique, psychique et spirituel s’en suit alors, ouvrant la porte à la rééducation du champ d’énergie qui anime la personne aidée. Le but du thérapeute en Écoute imaginaire est essentiellement, en établissant une relation de confiance et de communication avec la personne aidée, de favoriser l’équilibre entre l’intelligence de son corps souhaite et ses propres souhaits.

Les deux pieds sur terre

Pratiquer la technique de l’Ecoute imaginaire nécessite toutefois un apprentissage pour apprendre à faire confiance à ces perceptions imaginaires que nous ne sommes pas habitués de valoriser. « Donner du pouvoir au monde imaginaire est très confrontant puisqu’il nécessite d’avoir la foi en lui, ce qui implique de faire davantage confiance à ce que nous ressentons qu’à notre côté rationnel ». Cet apprentissage, conclut-il, nécessite conséquemment une démarche personnelle encadrée pour assurer que l’on restera bel et bien les deux pieds sur terre.

Un travail de précurseur

Le mot de la fin qu’on retrouve dans un des livres écrits par Sylvain Bélanger. “Si j’ai rarement douté des qualités intuitives des divinateurs, c’est tout l’aspect magique ou mystique entourant leur don qui me met mal à l’aise. Trop désincarné.

À ce compte, nous n’avons guère évolué depuis le Moyen-Âge. Si on n’avance pas plus vite sur ce plan, c’est que la collectivité a toujours craint, dénigré et inhibé l’instrument qui la mettrait en lien direct avec ses aptitudes intuitives et son monde inconscient : l’imaginaire !

Il y a dans cette réflexion beaucoup d’incitatifs à approfondir le travail de précurseur de Sylvain Bélanger qui offre des thérapies individuelles d’Ecoute imaginaire dans son bureau de Montréal et donne en plus des conférences et séminaires en Europe francophone, particulièrement en Belgique où, comme il ironise un peu, les gens subissent moins l’influence du fast-food ésotérique importé des Etats-Unis.

Il nous invite à écouter les personnages imaginaires qui nous habitent et à suivre notre guide intérieur, question de donner à notre inconscient la permission d’exister !

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